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Sur le divan : ce que les cadres disent de leur travail ?

Par Guirec Gombert • Publié le

Au cours du dernier trimestre 2016, le syndicat de la CFDT a réalisé une grande enquête sur le travail en France. Plus de 200 000 personnes ont répondu à 20,4 millions de réponses. Parmi eux, des cadres qui ont été interrogés sur la notion de bonheur au travail, sur leur rapport au retard au boulot ou encore sur leur charge de travail au quotidien...

"Parlons travail". C'est ainsi que la Confédération française démocratique du travail (CFDT) a nommé sa grande enquête réalisée fin 2016 et dont les résultats ont été récemment dévoilés. Voici les principales réponses fournies par les cadres.

Le "bonheur au travail" 

Ce qui rend les cadres heureux au boulot ? La liberté de réaliser leur travail comme ils l'entendent mais aussi de "se réaliser" au travail. Pour eux le travail est une source d'épanouissement même si, selon le syndicat, "les normes managériales promeuvent, surtout chez les cadres, l'idée que le travail serait une source de plaisir, voire de "passion" pour les travailleurs. Cette norme peut-être intériorisée, au point où certains seraient réticents à penser et à déclarer qu'ils ne prennent pas de plaisir au travail, de peur de se voir comme des déviants ou, pire encore, comme des perdants". C'est possible mais ils savent aussi qu'ils sont en général mieux rémunérés et que leurs tâches sont moins monotones. Ceci peut expliquer cela...

> Management : faut-il en finir avec le "bonheur au travail" ?

Les horaires

Arriver au retard n'est pas un problème pour 85 % des cadres. Leur place dans l'organisation justifie cette souplesse ainsi que le forfait-jour... Pour les autres salariés, avoir 10 minutes de retard peut "occasionner des problèmes et des sanctions".  Enfin, 62% des cadres jugent leurs horaires "bien" ou "très bien" accordés à leur vie hors travail.

> Le forfait jours pour les cadres : comment ça marche ?

Le rapport à la hiérarchie 

Là encore, les cadres semblent mieux lotis que le reste des employés. Ainsi seulement 15 % des répondants sont d’accord avec l’idée que leur chef les aide à accomplir leur tâche, et 33 % sont plutôt d’accord. La moitié des personnes interrogés répondent donc ne pouvoir compter que sur elles-mêmes. Si les nouvelles formes d'organisation peuvent conduire à ce constat, les "cadres, eux, pris comme les autres dans ce mouvement de déploiement de dispositifs et de contrôle gestionnaire, trouveraient alors davantage de soutien hiérarchique pour réaliser leur tâche", selon la CFDT. Et de s'interroger : "Les chefs seraient donc plus présents et fiables à mesure qu’on monterait dans la hiérarchie. À moins que ce ne soient leurs subordonnés qui ont des attentes moindres, et des jugements plus cléments à leur égard ?"

La liberté d'expression 

Peu surprenant, à la question de savoir s'ils se sentent libres de parler, les cadres répondent à plus de 60 % avoir cette possibilité, devant les employés et les ouvriers. Peu surprenant car c'est dans leur fonction et que contrairement aux autres catégories de salariés, ils entretiennent déjà de meilleurs rapports avec leur hiérarchie et sont plus autonomes et indépendants dans leur travail.

L'évaluation par la hiérarchie

Dans la même veine que la liberté d'expression, seulement 15 % des salariés jugent les évaluations de leur travail comme un "moment utile et agréable", parmi eux, une majorité de cadres.

La carrière, choisie ou subie 

90 % des cadres ont répondu qu'ils ont "plutôt choisi leur carrière". Un score impressionnant mais que relativise la CFDT. Pour les enquêteurs, "ce sentiment de maîtrise doit être comparé aux régularités des trajectoires socioprofessionnelles observées sociologiquement : les déterminants sociaux  semblent ordonner ces trajectoires, mieux que ne le ferait un agrégat de choix individuels et libres. Ainsi, un ingénieur peut-il choisir entre "physique" et "chimie", comme un ouvrier peut choisir entre "menuiserie" ou "plomberie", écrivent les enquêteurs, visiblement sous influence bourdieusienne.

"Travailler moins pour travailler tous" ?

50/50. Quel que soit le milieu, la France semble diviser par rapport à la réduction du temps de travail pour partager l'emploi. Notons toutefois que ce sont les salariés du public et les non-syndiqués qui répondent le plus à l'affirmative à cette question.

> 77% des Français aiment leur job mais 51% jugent leur charge de travail excessive

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