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Un bon leader est un serviteur !

Par Guirec Gombert • Publié le • Modifié le

S'il a été conceptualisé dans les années 70, le modèle du "servant leadership" est plus que jamais d'actualité. Sa vocation : renverser le modèle de management traditionnel, hiérarchique et bureaucratique.

Un bon leader est un serviteur !

Chouquettes le matin, apéro le soir, animaux de compagnie au bureau, tenue décontractée le vendredi, partie de pistolets Nerf l'après-midi... Si vous avez testé ces pratiques pour créer un environnement de travail productif et agréable mais que cela ne prend pas, il est temps de passer à l'étape supérieure avec le "servant leadership".

> Le Nerf de la guerre du management

Inventé par Robert K. Greenleaf, le servant leadership veut que les leaders en entreprise soient... des serviteurs. "C'est une philosophie et un ensemble de bonnes pratiques qui enrichissent la vie des individus, permet de construire de meilleures organisations et à la fin conduit à un monde plus juste et attentionné", selon la définition donnée par le Greenleaf Institute for Servant Leadership. Au début des années 70, ce modèle se veut un leadership éthique opposé au leadership autoritaire. Il est basé sur l'humilité, la gratitude, le pardon et l'altruisme.

Les 10 règles du leader serviteur

Un leader au service de ses collaborateurs en somme. "Tout commence par l'envie naturel de servir, de servir avant tout. Puis, après un choix conscient, d'aspirer à guider. Cette personne est profondément différente du "leader avant tout", peut-être par le besoin d'assouvir un besoin de diriger", écrit R. K Greenleaf. Sa pensée est souvent exprimée en 10 préceptes :

  • Ecoute, communiquer et identifier les besoins, les attentes des collaborateurs. 
  • Empathie, comprendre les autres et les accepter tels qu’ils sont. 
  • Aide, apporter son soutien aux équipes. 
  • Conscience, être conscient de son rôle au sein de l'entreprise.
  • Persuasion, de l'art d'argumenter plutôt que d'imposer ses choix aux employés. 
  • Conceptualisation, penser avec un coup d'avance, anticiper les changements de l'entreprise. 
  • Prévoyance, anticiper les situations et travailler avec son intuition 
  • Intendance des besoins des autres, être digne de confiance
  • Engagement dans l’évolution des personnes, d’un point de vue personnel, professionnel et spirituel
  • Construire une communauté, parce que les communautés locales sont essentielles dans la vie des collaborateurs.

Comment devenir un leader serviteur ?

Le concept du "servant leadership" est particulièrement dans l'air du temps. Aujourd'hui, les entreprises se veulent plus souples et adoptent des organisations moins pyramidales. On parle aussi volontiers d'agilité. Le but : réagir rapidement aux aléas, ajuster aussi vite que possible les comportements pour que l'entreprise survive. Les salariés - et plus particulièrement la génération Y - ne peuvent pas être insensibles à un leader du type serviteur. Les chefs qui donnent des ordres et ont toujours raison, précisément parce qu'ils sont chefs, ne passent guère plus.

Dans un article publié sur Entrepreneur.com, Tod Wolfenbarger, Président de The Summit Group, donne 4 conseils pour devenir un leader serviteur.

  • Apprendre à connaître vos collaborateurs. Plutôt que de demander "Comment vont les enfants ?", le chef d'entreprise conseille à la place :"Comment vont Tom & Léa ?" par exemple. Nulle flagornerie, simplement de la considération pour ses collaborateurs en s'intéressant à leur vie.
  • Laisser le crédit à votre équipe. Pour les entreprises, rien de plus important aujourd'hui que de s'entourer de collaborateurs qui prennent des initiatives. Mais pour qu'ils osent proposer des choses, il faut les encourager et les aider à prendre cette voie. Aidez-les et encouragez-les. "Plus vous aidez les autres à réussir, plus vous réussirez vous-même", explique Tod Wolfenbarger.
  • S'entourer de "millenials". Les millenials sont ces plus ou moins jeunes nés avec le digital. Qu'ont-ils de différents des autres générations ? Si on les juge peu engagés et fiables, ils ont cette qualité assez rare en entreprise : ils mettent davantage en avant l'échange en groupe et le travail à plusieurs que leur propre avancement. Bref, ils sont déjà prêts pour travailler avec un leader serviteur.
  • Engager et faire confiance. Le leadership ce n'est pas uniquement donner des ordres mais plutôt montrer aux gens ce dont ils sont capables, de leur montrer la direction que prend l'entreprise, puis de les laisser travailler. Pour Wolfenbarger, ce management permet d'obtenir d'excellents résultats.

Pour savoir si ce type de management est efficace, Greeleaf conseillait de se poser ces différentes questions : est-ce que les employés "servis" grandissent humainement ? Sont-ils plus libres, autonomes et susceptibles de devenir ensuite des serviteurs ?

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