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A la City de Londres, les grandes écoles françaises ont la cote

Par Fabrice Mazoir | Publié le 19/08/2015

Les diplômés des grandes écoles françaises font partie des professionnels de la finance les mieux payés de Londres…

La City de Londres est une destination de choix pour les professionnels de la finance. Les Français ont une carte à jouer Outre-Manche d’autant que d’après une étude réalisée par le site Emolument, les diplômes des grandes écoles françaises permettent d’obtenir de très bons salaires. Emolument s’est en effet basé sur les rémunérations de 700 professionnels de la finance ayant obtenu leur diplôme après 2011 pour savoir de quel cursus étaient issus ceux qui sont le mieux payés. Et le moins qu’on puisse dire c’est que les écoles françaises sont bien représentées dans ce classement des plus gros salaires.

Avec en tête les Polytechniciens qui touchent en moyenne un salaire de 74,000 livres par an (soit près de 105000 euros annuels), l’Ecole Centrale est aussi bien classée en 3ème place avec une rémunération moyenne pour ses diplômés de 62,000 livres (soit 88000 euros). Avec pas moins de 6 écoles dans ce top 15, les diplômés de nos grandes écoles ont donc la cote.

Des frais de scolarité moins élevés et des diplômes plus rentables

De plus comme le signale l’enquête d’Emolument, les frais de scolarité sont nettement moins chers dans ces écoles que dans les universités britanniques. Polytechnique paie même ses étudiants autour de 500 euros par mois mais en contrepartie ils doivent aussi consacrer les dix premières années de leur carrière à la fonction publique (à moins de s’acquitter d’un droit de sortie exorbitant de 40.000 euros pour avoir le droit d’aller travailler dans le privé).

Des cursus plus longs en France dans les écoles de commerce

Autre différence des écoles de commerce françaises bien classées dans ce palmarès (HEC, ESCP, Edhec Business School ou encore l’Essec) par rapport aux cursus anglais, les études s’étalent sur 5 ans au lieu de 3 ans pour les jeunes britanniques qui se destinent aux carrières financières. « Pour coller aux stéréotypes, c’est un parfait exemple de l’approche pragmatique anglaise où l’expérience prime alors les Français privilégient l’enseignement théorique » explique Alice Leguay de Emolument qui reconnaît tout de même que les écoles de commerce françaises imposent de longues périodes de stages tout au long des études.

Enseignement pratique ou théorique, les entreprises de la City semblent avoir choisi leur camp en proposant les meilleurs salaires aux jeunes frenchies.

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