Ces cadres et chefs d’entreprise devenus ministres

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale. Il était jusqu’à sa nomination directeur général du groupe ESSEC. Egalement professeur de droit public, il préside l'Institut des Amériques, un réseau qui regroupe soixante-quatre établissements français d'enseignement supérieur et de recherche. Entre 2009 et 2012, il a exercé en tant que directeur général de l’enseignement scolaire.

Élisabeth Borne, ministre déléguée aux Transports. Son parcours est celle d’une haute fonctionnaire. Après diverses fonctions dans des ministères, dont celui de l’Equipement en 1987, elle devient directrice de la SNCF en 2002, puis elle rejoint la société Eiffage en 2007, en tant que directrice des concessions. En 2015, elle est placée à la tête de la RATP.

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la santé. Dans la famille Buzyn, le père est chirurgien, la mère psychologue et psychanalyste et les oncles médecins et ou chirurgiens… La carrière d’Agnès Buzyn est riche. Ses derniers postes : présidente du conseil d’administration de l’IRSN, membre du Comité à l’énergie atomique, présidente de l’INCA et professeure d’hématologie à l’Université Pierre et Marie Curie.

Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées. Mère de quatre enfants, dont une fille trisomique, Sophie Cluzel présidait depuis 2011 la Fédération nationale des associations au service des élèves en situation de handicap. En 2012, elle se fait remarquer en organisant le premier Grenelle de l’intégration des jeunes handicapés dans la société.

Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat chargé du numérique. Le profil « techno » du gouvernement Philippe. En 2010, il a confondé la plateforme internet La ruche qui dit Oui. Il a ensuite pris la tête de la BETC Digital, une filiale du groupe Havas, avant de fonder en 2016 l’entreprise French Bureau. Toujours en 2016, François Hollande le nomme à la tête du Conseil national du numérique.

Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire. Le membre le plus connu du gouvernement d'Edouard Philippe. Ancien journaliste people sur la chaîne TF1, Nicolas Hulot conseille depuis des années les politiques sur les problèmes environnementaux. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy il refus un poste au gouvernement comme sous celle de François Hollande. 

Françoise Nysenn, ministre de la Culture. De formation scientifique, Françoise Nyssen s’est tournée vers les lettres lorsqu’elle s’associe avec son père pour monter les éditions Actes-Sud. Aujourd’hui, c’est l’une des plus prestigieuses maisons d’édition françaises…

Muriel Pénicaud, ministre du Travail. C’est en 2002 que Mme Pénicaud s’oriente vers le privé. Elle fut successivement directrice générale adjointe de Dassault Systèmes, puis six ans plus tard, comme DRH chez Danone. En 2015, elle était propulsée à la tête de Business France, avec pour mission de « vendre » la France à l’étranger.

Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. Dans un article publié sur le blog Mode(s) d’emploi, Mme Schiappa est décrite comme une « Mompreneur », contraction de mère (en anglais) et d’entrepreneur. Elle expliquait alors avoir créer son activité pour mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle. « Être chef d’entreprise ou freelance permet donc de choisir ses horaires ce qui est un vrai luxe », explique-t-elle.

Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Cette diplômée en science de la vie à l’Université Nice-Sophia-Antipolis, présidait depuis 2012 cette université. Réélue en 2016 pour 4 ans à cette fonction, elle devra renoncer à ce titre…