Vie pro

95 % des cadres pensent toujours à leur travail une fois à la maison

Par Guirec Gombert • Publié le

Selon un sondage Ifop, les cadres pensent un peu tout le temps à leur travail : 94% le week-end, 62% en faisant du sport et 20% en faisant l’amour...

95 % des cadres pensent toujours à leur travail une fois à la maison

Les cadres ne savent pas déconnecter. Près de la totalité d'entre eux ont du mal à couper et 60 % déclarent y penser "souvent", selon un sondage Ifop pour la start-up Mooncard sur la charge mentale professionnelle. Tout le monde est concerné : les femmes comme les hommes, les jeunes et leurs aînés, les provinciaux et les parisiens de même que les cadres du public et du privé.

Le "syndrome du vase qui déborde"

Une charge mentale qui s'explique par un accroissement d'activités : 77 % des cadres estiment avoir "trop de tâches à gérer en même temps", 63 % se plaignent à égalité de recevoir trop de mails et de la fréquence des réunions et 4 cadres sur 10 jugent la gestion des notes de frais trop contraignante.

Victimes du "syndrome du vase qui déborde", les cadres estiment que leur travail s'immisce dangereusement dans leur vie privée : 75 % évoquent des problèmes de sommeil, 57 % des tensions dans leur couple et 73 % peinent à concilier vie pro et vie perso. La faute aussi aux outils professionnels : quel que soit l'heure ou le lieu, les salariés sont tentés de vérifier leurs boîtes mails et leur téléphone.

La charge mentale des salariés peut aussi s'expliquer par l'effet Zeigarnik. Un phénomène mis en évidence en 1927 par la psychologue Russe Bluma Zeigarnik. Elle a découvert, en observant des serveurs de café à Vienne, que l'on se souvient deux fois mieux d'une tâche inachevée que d'une tâche terminée. Selon la psychologue, cela "crée en nous une tension durable". Professeur au département de psychologie de l'UQAM, Isabelle Rouleau, expliquait au Journal de Montréal que lorsqu'on "mène une action, on s'attend à ce qu'il y ait une conclusion. Si on est interrompu en plein milieu, l'action continue à rouler dans notre tête parce qu'elle n'est pas complétée, elle n'a pas changé de 'case'". Plus les personnes sont consciencieuses et veulent aller au bout de leur tâche, plus la tension est forte. Leur stress ne prendra fin qu'une fois la mission achevée.

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