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Carrière

5 conseils pour faire carrière à l'international

Par Guirec Gombert • Publié le

Vous avez envie d'élargir votre champs de compétences et/ou d'évoluer dans un contexte international, voici comment trouver un travail à l'étranger.

5 conseils pour faire carrière à l'international

La France, ses baguettes, son art de vivre, son patrimoine, sa sinistrose... Si vous en avez marre de l'air vicié de l'Hexagone, et que vous souhaitez donner un coup d'accélérateur à votre carrière, il est temps d'aller voir ailleurs. L'expatriation est un excellent moyen d'approfondir ses connaissances d'un marché, d'apprendre le management multiculturel et d'approfondir sa compréhension des organisations.

Voici 5 conseils pour réussir son expatriation !

1. Trouver un emploi

Cela peut paraître un peu bébête mais la première étape pour s'expatrier, après avoir choisi son pays de cœur, c'est trouver un emploi. Canada, Hong-Kong, Colombie ? Quels sont les pays les plus accueillants pour les expatriés et où sont les emplois qui correspondent à votre domaine de compétences ? Vous pouvez regarder les jobboards et l'équivalent des chambres de commerce locales pour vous faire une idée du marché. Le volontariat international en entreprise est aussi une très bonne piste pour les jeunes, mais il est très prisé.

Si votre envie d'expatriation ne repose sur rien d'autre que l'envie de partir, élargissez votre horizon, testez un travail sans lien avec votre parcours pro et/ou, pour les plus motivés, acceptez un stage qui pourra déboucher sur un poste plus intéressant ensuite.

2. Expatrié ou détaché, quel statut pour les cadres ?

Si c'est votre entreprise qui vous propose une carrière à l'international, négociez bien votre contrat. Un salarié détaché reste en effet soumis à la législation française tandis qu'un expatrié a un contrat local. Dans ce cas, le salarié ne cotise plus à la Sécurité sociale, et n'est donc plus couvert, mais relève du régime local.

Le détachement est limité à une durée maximale de trois ans, renouvelable une fois. Avec l'avantage de bénéficier des droits à la Sécu et de continuer à cotiser pour sa retraite. Bien entendu, ce dernier statut revient plus cher à l'entreprise...

3. Ne pas arriver en terrain conquis

Les Français ont cette fâcheuse manie de critiquer leur pays depuis chez eux mais de l'encenser à l'étranger et de comparer tout ce qu'il y a de mieux. Parfois sans recul, souvent avec arrogance. Au Québec, ils font encore plus fort, ils pensent arriver en terrain conquis chez des cousins un peu attardés. Mais la Belle Province n'est pas un département d'outre-mer et les différences culturelles avec la France sont importantes. Bref, ce n'est pas parce qu'ils parlent français que les Québécois vont vous sauter dans les bras, ravis. Intéressez-vous à l'histoire du pays, demandez des conseils à des personnes qui y vivent depuis des années et tentez de mettre de côté votre "french arrogance".

4. Accepter d'être "largué"

Parce que vous adorez partir trois semaines en vacances l'été façon baroudeur, vous pensez que l'expatriation n'est rien d'autre qu'un long voyage ? Méfiez-vous tout de même, partir loin et longtemps a des répercussions psychologiques fortes. Il faut se faire un nouveau cercle de connaissances, être déboussolé par la langue et la culture, ne pas avoir de cercle sur lequel se reposer. Bref, le "mal du pays" a tôt fait d'arriver. Ajoutez à cela le manque de baguettes, de croissants, pinard et camembert et vous voilà au fond du gouffre. Pensez-y et soyez prêt à vivre de légers coups de blues de temps en temps.

5. Préparer son retour

Pas encore parti que déjà il faut anticiper le retour en France. Et oui, la déprime risque aussi de vous toucher à votre retour. Vos connaissances vous paraîtront bien ternes à être restées dans leur routine et vous aurez en plus l'impression que votre super expérience au bout du monde leur passe au-dessus de la tête. Vos amis faits sur place vous manqueront aussi. C'est le syndrome du "re-entry shock".

(Getty images /bredok)

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