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Carrière

Pourquoi le fail management à la côte ?

Par Guirec Gombert • Publié le • Modifié le

Voici 4 conseils pour faire de vos échecs une réussite alors que le 13 octobre est reconnu comme le "Day for Failure".

Losers du monde unissez-vous : le 13 octobre est officiellement reconnu comme le day for failure, la journée des échecs. C'est l'occasion de fêter son manque de réussite, ses insuccès, ses revers, ses résultats négatifs. Les échecs ne sont après tout qu'une simple étape avant de rebondir, forcément vers mieux. En France, c'est devenu une petite tendance dans le monde de l'entreprise.

Comme il se doit, on a emprunté ce nouvel art du management au monde anglo-saxon avec l'organisation des FailCon, des conférences où des entrepreneurs, des hommes politiques sont invités à parler de leurs échecs devant un public venu apprendre de leurs erreurs.

"Le succès, c'est aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme" Winston Churchill

Preuve que ça n'est plus une tare : des entreprises valorisent même l'échec. Parmi les 10 valeurs qui guident l'entreprise BlablaCar, ce mantra : "Fail. Learn. Succeed", soit "Tombe. Apprends. Réussis". Une façon de conditionner les salariés à tester des choses, quitte à se planter. Mais sans peur. Car en France, selon un sondage de l'Association progrès du management (APM) mené en 2011, 57% des managers estiment que "rebondir après un échec professionnel est particulièrement difficile". Une mentalité qui n'incite pas à innover. Bill Gates aurait même déclaré que "la seule chose qui freine l’innovation en France, c’est la peur de l’échec". Parmi les explications à ce mal français : l'école qui valorise les premiers de la classe et exclut les autres. Le magazine 7X7.fr a lui relevé 7 injonctions entendus durant l'enfance qui nous paralyse aujourd'hui au travail, comme le "Sois parfait" qui plutôt que de stimuler crée un sentiment de culpabilité. Mais c'est un autre débat...

Se planter trois fois avant de réussir

Le "fail management" ne valorise pas pour autant l'échec mais le considère comme un passage nécessaire. La Harvard Business Review a même compté qu'il fallait en moyenne trois ratages pour un succès. Le tout est de l'accepter. Psychologie de comptoir ? Le nombre de politiques ayant connu des traversées du désert pour mieux revenir prouve le contraire. Les plus grands sportifs sont faits du même bois, ou plutôt du même mental, en acier.

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Maintenant que vous avez compris le concept, voici 4 conseils pour vous aider à faire de vos échecs un succès :

1. Echouez (vite)

"Fail Fast, Succeed Faster". Les anglo-saxons n'ont pas peur de l'échec. Au contraire ils le valorisent, du moins un temps. Ils ont une expression pour cela : "échoue vite, réussit encore plus vite". En clair : les en apprenant tôt de vos erreurs, vous modifierez rapidement votre regard et saurez plus rapidement trouvez des solutions.

2. Acceptez l'échec

100% des joueurs ont tenté leur chance. On peut quasiment être certain que 100% de ceux qui ont réussi se sont plantés au moins une fois. Il faut simplement se dire que cela fait partie du processus normal de création. Anticipez-le pour avoir toujours un plan B, voire C...

3. Faire le deuil

Ruminer ne mène nulle part. Ça sera peut-être une des premières phases du deuil mais il ne faut pas s'y enfermer. Rien ne sert de rejeter la faute sur des facteurs extérieurs ou de se flageller. Non, prenez le temps de digérer votre échec, analysez-le. Des solutions viendront bien assez tôt à vous.

4. Rebondir

Dernière phase après un échec, repartir de l'avant. Quitte à aller vers un autre échec. Mais rien n'est perdu et encore moins définitif. Allez une dernière citation empruntée à Lao Tseu : "L'échec est le fondement de la réussite"

Journée internationale de l’échec : les internautes revendiquent le droit se planter et le tweetent

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