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Carrière

On ne naît pas leader, on le devient !

Par Guirec Gombert • Publié le • Modifié le

Naturellement autoritaire, le leader rassure et inspire confiance. Egalement populaire et charismatique, son influence lui permet de galvaniser les foules. Quand le manager serait un simple gestionnaire, le leader aurait une vision. Peut-on passer de "l'expert" au "messie" ? Ou quand la question de l'inné et de l'acquis s'invite en entreprise.

La formule est éculée mais elle fait toujours mouche. Ça n'est pas pour rien qu'elle sert de titre à cet article. D'ailleurs, pour être certain que tout le monde s'en imprègne on va la répéter : on ne naît pas leader, on le devient ! Evidemment, comme ça, rien de moins sûr. Aux leaders, on prête toutes les qualités et on les imagine naturellement doués. Leur capacité à fédérer ? Leur charisme ! Leur hauteur d'esprit ? Leur intelligence pardi ! D'ailleurs si on cherche à définir le leader, on évoque spontanément les notions d'autorité, leur côté rassurant, une capacité à créer du lien, une façon d'influencer le groupe et à agir sur ses membres. Surtout, le leader est défini par autrui : à notre grand désarroi, il est en effet impossible de s'autoproclamer leader.

Plutôt Churchill ou de Gaulle ? 

Selon vous, quelles personnalités ont marqué l'Histoire, avec un grand "H" évidemment. Il y a fort à parier que les noms de Churchill, de Gaulle, Roosevelt, César, Attila ou encore Mandella et Kennedy soient cités. La liste est longue et évolue avec le temps. La jeune génération - enfin dont les membres ont une culture geek - citeront peut-être plus volontiers Steve Jobs que Bertrand Picard. Qui ça ? Picard, l'aventurier qui traverse aujourd'hui la Planète à bord de Solar Impulse, un avion solaire. Tout ça pour dire que si l'homme providentiel existe, il est lié à un contexte, une histoire et que le mythe peut se construire après coup. Bref, il faut être au bon endroit au bon moment. Rien de plus impossible à préméditer. Mais cela permet déjà de déconstruire le mythe du "grand homme" né pour prendre le pouvoir et diriger. D'ailleurs, l'histoire devrait nous apprendre à nous méfier de ces personnalités qui veulent un peu trop tout contrôler. l

Mais il est vrai : pour progresser dans une entreprise, il faut commencer par le vouloir puis par le faire savoir et le répéter. Encore et encore. Mais aussi à condition de travailler (beaucoup) et de savoir montrer que vous travaillez (bien). Un leader est en effet un bon communicant. Les hommes politiques ne s'offrent pas des cours de media-training avant de prendre la parole en radio ou télévision pour rien. Après, votre évolution sera en partie liée aux restructurations internes, aux créations de postes éventuelles, bref aux opportunités. Il faudra alors les saisir.

De l'importance de l'expérience 

D'autres chercheurs ont analysé le leadership sous une approche dite "processuelle". Selon eux, le leadership est le fruit de l'expérience accumulée par un individu. Cela peut se faire de manière linéaire, mais le plus souvent le processus est chaotique, certaines expériences marquant plus fortement et durablement une personnalité jusqu'à la rendre compatible avec l'image que l'on se fait d'un chef.  Une création d'entreprise ratée peut-être une expérience traumatisante. Mais pour l'entrepreneur, c'est aussi, une fois l'acceptation de son échec, l'opportunité de rebondir. Pourquoi j'ai échoué ? Mon business plan ? Ma personnalité ? Bref, c'est un moment d'introspection qui permet de grandir. D'autres expériences offrent cette possibilité : une expatriation réussie ou pourquoi pas le fait d'être promu provisoirement chef à la faveur d'un long arrêt de travail par exemple. En participant à des projets difficiles, certaines personnalités pourront aussi se révéler.

Dans un article sur le leadership, le magazine Capital citent également les travaux des chercheurs Micha Popper et Ofra Mayseless. Etudiant la candidature et l'élection de Barack Obama aux Etats-Unis, ils rappellent le parcours scolaire exemplaire d'Obama, la rencontre avec son public à l'occasion d'un discours en 2004 mais surtout ils ajoutent à un ensemble de facteurs gagnants : la motivation. En effet, il ne suffit pas d'avoir le profil et l'expérience pour être leader, il faut également le vouloir. A ce titre, il est évident que tous les présidents de la République ont voulu se hisser à ce poste si concurrentiel. La vraie-fausse candidature de Nicolas Hulot ces dernières semaines est assez éclairante. Ira, ira pas ? Mais surtout : veut-il y aller... ? Et vous, jusqu'où êtes-vous prêt à aller pour monter encore d'un cran ?

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