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Procrastination : non ça n'est pas (que) la faute au confinement !

Par Flavien Chantrel • Publié le

Selon des chercheurs allemands, notre capacité à repousser ce qui peut être fait aujourd'hui à plus tard, s'expliquerait par la taille notre amygdale, une zone du cerveau qui sert, notamment, à la prise de décision.

Procrastination : non ça n'est pas (que) la faute au confinement !

Proactif ou procrastinateur ? Si vous faites partie de la seconde catégorie de salariés, ce n'est pas forcément que vous avez "le plus gros poil dans la main, mais la plus grosse amygdale dans le cerveau", informait en 2018 France Culture. La radio citait alors une étude de chercheurs allemands, publiée dans la revue Psychological Science, intitulée The Structural and Functional Signature of Action Control. Des scientifiques qui ont voulu comprendre si la procrastination pouvait avoir une origine anatomique et pas uniquement psychologique. Une démarche intéressante et particulièrement déculpabilisante, voire déresponsabilisante.

L'amygdale, un outil de priorisation des tâches

Les chercheurs ont donc soumis 264 volontaires à une IRM après leur avoir fait remplir un questionnaire sur leur tendance à remettre ou non les choses au lendemain. "Les scientifiques se sont attardés sur l'amygdale et le cortex cingulaire, deux zones du cerveaux liées à la prise de décision. Ils ont ainsi constaté que non seulement l'amygdale était plus grosse chez les personnes les plus "paresseuses", mais également que, chez elles, les connexions entre les deux zones étaient moins importantes", souligne la radio d'Etat. .

Et d'apprendre que l'amygdale a pour rôle de nous prévenir des conséquences négatives de nos actions. Le cortex cingulaire, lui, se base sur les informations reçues par l'amygdale pour choisir les actions à accomplir. En quelque sorte, il priorise les actions à réaliser, ainsi que les émotions ressenties. Les procrastinateurs sont donc soumis à leur amygdale développée qui leur fait voir toutes les conséquences négatives d'une action à faire. "Et si la connexion entre le cortex cingulaire et l'amygdale est plus faible, alors il devient plus difficile de choisir quelles actions réaliser".

En faire le moins possible, une tendance héritée de nos ancêtres

Faut-il s'inquiéter d'être paresseux ? En ces temps de confinement, c'est plutôt une chance de savoir s'occuper sans quitter son canapé. Et c'est aussi un signe d'intelligence, du moins une tendance génétique ancestrale qui a permis à l'homme d'augmenter ses chances de survie et de reproduction. En devenant davantage sédentaire, l'homme a économisé ses ressources et sauvegardé son énergie. La sédentarité lui a permis d'économiser ses ressources et de sauvegarder son énergie. Une réduction des efforts qui ne doit pas être confondue avec l'inactivité contemporaine. L'évolution, liée au mode de vie de chasseurs-cueilleurs, a en effet favorisé des individus capables de parcourir des dizaines de kilomètres par jour pour trouver leur nourriture tout en minimisant les efforts inutiles. Pour eux, l'activité physique s'accompagnait d'une sécrétion d'hormones antidouleurs, anxiolytiques et euphorisantes. Des processus hormonaux toujours présents chez l'homme mais qu'il peine aujourd'hui à activer. N'ayant plus besoin de marcher pour manger, il n'a conservé de ses ancêtres que la paresse. Étonnamment, depuis quelques jours, on a jamais vu autant de marcheurs dans les rues vides des villes...

Une autre étude intéressante suggère que les personnes ayant un QI élevé sont aussi plus paresseuses que les autres. Feignasse mais intelligent ! Et si on vous fait encore des remarques sur votre supposé mollesse, vous pourrez toujours citée l'étude du professeur Eisuke Hasewaga, montrant que les éléments considérés comme paresseux sont nécessaires à la société. Dans l'introduction de sa recherche, il explique que : "Les travailleurs inactifs peuvent représenter une stratégie de couverture des paris en réponse à la stochasticité environnementale", c'est-à-dire à l'aléatoire. Le procrastinateur est une ressource humaine plus que bienvenue...

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