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Syndrome de Calimero : ces collègues pénibles qui n'arrêtent pas de se plaindre

Par Guirec Gombert • Publié le • Modifié le

Certaines personnes ont le chic de râler pour tout mais le plus souvent pour rien. Elles seraient touchées par le syndrome de Calimero, du nom du célèbre oisillon pleurnichard.

"C'est vraiment trop injuste". Qui n'a jamais entendu cette expression dans la bouche d'un collaborateur, d'un collègue ? Vous savez, celui qui se plaint de tout : de l'ordinateur qui rame, du chauffage qui n'est pas suffisamment chaud et inversement, de ses collègues trop bruyants, de ses pépins de voiture, de ses enfants qui ne font pas leurs nuits, des jeunes trop jeunes, des vieux trop vieux, de la météo, des clients. De tout en fait. C'est le syndrome de Calimero.

> Peut-on rendre les gens positifs au travail ?

Éternelles victimes, les "Calimeros" aimeraient entraîner les autres dans leur déprime. Assez naturellement, on cherche à les fuir, en tout cas à les éviter. Toutefois leurs gémissements ne sont pas toujours sans fondement. C'est en tout cas la thèse défendue par le psychanalyste Saverio Tamasela dans un ouvrage  consacré au syndrome de Calimero. Ces personnes ont pu être réprimandées sans raison enfant, moquées par des camarades ou encore subir le favoritisme envers un frère ou une soeur... Après tout Calimero a été rejeté par sa mère car il a perdu sa couleur jaune en tombant dans une flaque de boue. Il y a de quoi crier à l'injustice.

Tous les geignards ne se ressemblent pas, note le psychanalyste. Il y a les pessimistes qui ne s'intéressent qu'à ce qui ne va pas, les nihilistes qui ne veulent pas aller bien, et les plaintifs qui veulent attirer l'attention en théâtralisant leur malheur. En identifiant à quelle catégorie appartient votre collègue ou collaborateur, vous pourrez peut-être l'aider à surmonter ce syndrome. Vous pouvez aussi lui faire entrevoir comment son comportement peut être irritant pour l'aider à se remettre dans une dynamique constructive. Face à une telle personnalité, le manager devra également chercher à la valoriser en envoyant des retours positifs sur son travail et tenter de comprendre pourquoi elle râle sans cesse.

> Comment manager des collaborateurs râleurs, blasés, tire-au-flanc et pessimistes ?

De même, il faudra l'obliger à exprimer clairement ses doléances. Tâches ingrates ? Heures supplémentaires jamais payées ? Burnout ? Complications dans sa vie privée ? Parfois, il faudra simplement laisser couler. Après tout, si ses râleries n'impactent pas son travail... D'autre fois, il sera au contraire de la recadrer en lui montrant que son comportement impacte l'humeur de ses collègues et, au final, la productivité du service.

Un mois sans râler, chiche ?

Alors c'est vrai, parfois une promotion nous passe à côté, nos demandes d'augmentation restent lettre morte... Mais, si selon Saverio Tamasela, la plainte est déjà une action, il faut tenter de la remplacer par une autre. Durant les heures de travail ce n'est pas évident mais il est possible d'aller faire du sport pour se changer les idées avant de commencer sa journée ou entre midi et deux. Le psychanalyste conseille également d'écrire dans une "boîte à colère" tout ce qui ne va pas. Il faut aussi chercher à identifier le problème. Si je n'ai pas été promu, est-ce vraiment "trop injuste" ou parce que je n'ai pas tenu les objectifs ou encore que ma hiérarchie ne me juge pas suffisamment mature pour un poste à responsabilités ? Comme l'expliquait Virgine Cozic, coach en image, dans un précédent article concernant les promotions en entreprise, les "râleurs n'ont pas bonne presse".  Pour elle, il faut au contraire montrer "un visage souriant, une forme d'entrain vis-à-vis de ses collègues". Bref trouver des façons d'interagir valorisées.

Allez, on se donne les moyens de sourire ?! A l'image de nos voisins belges qui se lancent pour défi ce lundi 15 janvier de tenir un mois sans râler. Un mois pour retrouver goût à la bonne humeur et rebooster sa carrière ! En effet, selon une étude menée dans les années 80 auprès de commerciaux, ceux qui étaient les plus optimistes vendaient également davantage. On comprend pourquoi ce trait de personnalité est de plus en plus valorisé en entreprise...

> Soyez optimiste, c'est bon pour votre carrière !

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